Victoire de Samothrace . Tous droits réservés | Connaissance des Arts /Musée du Louvre
LEGISLATIVES
La France rayonne sur le monde grâce aux idées humanistes qu’elle véhicule depuis qu’elle est une nation. Ce sont de belles idées qui ont porté la nation française a se dépasser à de nombreuses reprises dans son histoire. Nous jouissons d’idéaux nobles et dignes d’intérêt, d’une belle qualité de vie même si tout n’est pas parfait, s’il y a encore des progrès à faire. Nous pouvons être fiers de notre culture.
J’ai décidé de me présenter aux élections législatives parce que j’en ai plus qu’assez lorsque je fais une pause l’après midi vers 5 heures et que je passe d’une chaîne à l’autre sur la télévision dans une quête désespérée de trouver un programme qui ressemble à quelque chose en sirotant une tasse de thé, de voir qu’à l’Assemblée Nationale les lois sont passées par un groupe de moins de 100 personnes présentes alors qu’il devrait y en avoir 577. Moins de cent personnes décident de l’avenir de 68 000 000, soixante huit millions, d’autres. C’est indécent.
Les députés sont bien payés, ils peuvent travailler dans des conditions confortables, pas de chef sur le dos, pas d’exigence de rendement, hé bien non ça ne les motive pas. Ca ne peut pas durer comme ça. On ne peut pas exiger de Gérard et de Nadine d’être à l’heure quelque soit leur quart, leur enlever de l’argent sur leur salaire lorsqu’ils sont trop souvent en retard et tolérer que certains députés amènent tous les autres à travailler en « horaires décalés » parce qu’ils sont à leurs affaires et ne peuvent pas être présents à l’Assemblée le jour... Quand on ne dort pas la nuit on n’a pas la tête claire pour travailler le lendemain. Pourquoi ne ferait-on pas badger tout ce petit monde pour éviter l’absentéisme chronique ? Qui dans la société civile peut se vanter d’être payé à ne rien faire ? Qu’est-ce que c’est que cette manie de passer des lois « en douce » pendant que les gens dorment, sans tenir compte de leurs intérêts ou de profiter des vacances pour voter augmentations de salaire, de prix des matières premières essentielles, des tarifs des transports en commun pour favoriser les copains et le développement de leurs entreprises? Un peu de décence s’il vous plaît.
Chacun d’entre nous à le droit de se présenter aux élections, il suffit d’être majeur et inscrit sur une liste électorale. Le mode de scrutin actuel ne reflète plus correctement la véritable composition de la population. Rien ne nous oblige à continuer de laisser une bande de bras-cassés prétendre gérer le pays. Il y a en ce moment en Europe à la tête des différents pays des êtres sans scrupule qui font passer leur petite personne et leur gros compte en banque avant la nation.
Votre député(e) est un intermédiaire entre vous, les citoyens, et l’État. Ce n’est pas un vieux pote à qui vous téléphonez pour demander de faire sauter quelques contraventions, mais une personne qui met à la disposition des autres son expérience, sa conscience des difficultés quotidiennes auxquelles se heurte tout un chacun et sa force de travail pour représenter leurs intérêts, c’est à dire ce qui est ou peut être avantageux pour le plus grand nombre des Français représentés.
Je n’ai pas la naïveté de croire que je vais faire des miracles où me mettre à marcher sur l’eau, mais maintenant que je suis libérée de mes obligations professionnelles j’ai la possibilité de mettre mon expérience à la disposition des Français établis hors de France.
Comme beaucoup d’entre nous j’ai fait plusieurs métiers dans ma vie. Vente par correspondance, vente sur des salons grand public, gestion d’une boutique, mais ma formation, mon métier, c’est de traduire, prendre le discours de Pierre et le faire comprendre à Peter.
Traduire ce n’est pas simplement prendre les mots dans une langue et les mettre dans une autre, c’est connaître suffisamment bien la culture des autres pour permettre la communication, revenir au dialogue encore et toujours, même quand c’est difficile, ne pas tomber dans les pièges, arrondir les angles ou poser des limites. On dit traduire quand c’est à l’écrit, le mode d’emploi du four par exemple et interpréter quand c’est à l’oral, les voix que vous entendez à la télévision qui vous retransmettent les propos d’un invité étranger. Je parle Français comme vous tous, Anglais, Allemand, Italien couramment, Espagnol et Hébreu moins bien, mais ce sont des cultures qui m’intéressent. J’ai vécu aux Etats Unis il y a longtemps et c'est là que j'ai compris à quel point j'étais Française dans ma façon de penser, de m'exprimer, dans ma conception de la logique, dans mes références et dans mon éducation. A cette époque pas d'Internet, pas de téléphone pas cher, j'étais complètement coupée de ma culture, immergée dans une autre. Je vis aujourd’hui en Italie. Cela ne veut pas dire que je connais tout sur tout, mais en tous cas je sais exactement ce que veut dire vivre à l’étranger. Cela veut dire que l’on oscille perpétuellement entre le plaisir de la découverte de personnes et de choses nouvelles et le manque des référents habituels, la difficulté à supporter certains bruits, certaines musiques, certaines odeurs, de ne plus manger ce qui nous semblait un régal, de voir le groupe se comporter « bizarrement »…. et pour les femmes de la huitième circonscription des Français établis hors de France, qui recouvre grosso modo le bassin méditerranéen, la difficulté de passer de l’état normal de citoyenne française libre et respectée pour ce qu’elle est à être invisible de troisième, quatrième, voire énième catégorie, et tant d’autres choses encore. Que l’on soit expatrié(e) par amour, par goût de l’aventure ou par nécessité économique il arrive un moment où on a « mal à la France». Nostalgie du passé peut être, fatigue face à des obstacles inattendus qui n’en seraient pas en métropole, impuissance face à la distance et aux coûts de déplacement…
Lorsque je « rentre en France » ou plutôt lorsque je rends visite à la famille et aux amis, je suis frappée par la détérioration rapide de la qualité de vie qui à lieu en métropole.
Nous avons tous compris que les Etats Unis sont en train d’exiger le remboursement des sommes gigantesques qu’ils ont prêté pour ce que l’Europe considérait comme la reconstruction, et les USA l’expansion de leur empire économique.
Comme les Etats du continent européen n’ont pas l’argent pour effacer leur ardoise ils ont troqué nos libertés contre des parts de marché pour les entreprises de l’Oncle Sam. On cherche à nous imposer les méthodes américaines et ça coince, car les cowboys ne voient que par le pétrodollar et l’Europe n’en a que faire. En tous cas les citoyens des pays constituant l’Europe n’en n’ont que faire. Ils ont été obligés, pour certains, de constater que bien qu’ils aient dit non à l’Europe on leur a imposé un système qui ne leur plaît pas, ne les intéresse pas, au sens propre n’est pas dans leur intérêt et ne leur correspond pas. En plus ce système génère de plus en plus de pauvreté. Les peuples européens se sont souvent affrontés et confrontés jusqu'aux horreurs de la dernière guerre qui semblent avoir calmé les esprit tant les destructions ont été affligeantes. Ils semblent avoir atteint une façon de vivre où on se côtoie courtoisement. Mais les dérives monétaires de ces dernières années mettent cet équilibre fragile en péril. Les groupes de pression jouent des coudes pour gagner encore plus d'argent et s'il est nécessaire de tenir compte des enjeux internationaux, il ne faut pas le faire à n'importe quel prix.
Il y a eut cinq révolutions en France depuis que nos ancêtres ont décapité le roi. Cinq, ce n’est pas négligeable. Nos luttes citoyennes nous ont permis d’arriver là où nous sommes, indépendants, libres et ont servi de modèle à certains pays du nord de l’Europe pour mettre sur pied leur système de soin ou d’aide sociale. Bien sur notre société n’est pas parfaite, mais elle est suffisamment bonne pour que tout le monde ait sa chance et que d’un peu partout dans le monde des femmes et des hommes quittent tout pour venir s’y établir.
La France est tout a fait capable de tenir debout par elle-même et nous ne manquons pas d’intelligences pour continuer d’évoluer avec les nations les plus dynamiques.
Lorsque, en 1992, la France, par l’intermédiaire de son président et sans l ’accord de la population, a signé le traité de Maastricht elle a volontairement renoncé à sa souveraineté, en d’autres terme au droit de faire ce qu’elle veut chez elle. Dés ce jour là elle n’a plus été un pays indépendant, comme de nombreux autres pays européens. Si nous voulons avoir un futur en tant que nation, si nous voulons continuer à avoir un passeport, une nationalité, il va falloir remettre l’église au milieu du village : réinstaurer toute la dimension de l’État, lui redonner sa symbolique et le repositionner concrètement en tant qu’entité politique la plus importante du pays.
Si nous voulons continuer à être des citoyens, si nous voulons continuer à évoluer dans une république démocratique et vivre une vie prospère, si nous voulons pouvoir porter ce concept d’union européenne plus avant nous ne devons pas perdre de vue la notion d’Europe des Nations même si cela semble très pompeux. Cela veut dire que nous devons ériger une véritable fédération au sein de laquelle les divers pays membres pourront se mettre d’accord sur un point, sur une politique à suivre, et avoir des opinions divergentes sur un autre. Alors plusieurs propositions de politique pourront être réellement étudiées sereinement sans que cela tourne à la foire d’empoigne. Les pays membres évolueront à loisir au sein de ce cadre mais certainement pas en dehors de celui-ci. Je crois que c’est la seule façon de faire travailler et grandir tout le monde ensemble et si nous ne faisons pas ça, nous ne serons plus citoyens de quoi que ce soit et la partie sera finie. Les équipes dirigeantes actuelles en France comme en Europe souhaitent arriver à un système de taxation du citoyen sans représentation, c’est à dire sans groupe intermédiaire le représentant, sans député, sans sénateur, un peu comme au moyen âge : des seigneurs qui s’arrogeaient tous les droits et des serfs qui n’avaient pas leur mot à dire. Il va falloir sortir de cette Europe bureaucratique telle qu’elle est aujourd’hui car elle est en train de nous tuer et peut être en créer une d’une autre nature, probablement fédérale.
La seule véritable réponse aux difficultés actuelle est le retour aux lois ontologiques régissant la nature humaine, à l’humanisme.
C'est un livre un peu théorique, sérieux. Il existe en Anglais mais pas en Français.
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