Une cryptomonnaie, que l'on appelle aussi cryptoactif, cryptodevise, monnaie cryptographique ou encore cybermonnaie, est une monnaie numérique émise de particulier à particulier, entre personnes de même situation sociale, de même titre, de même fonction, pour un échange d'actifs numériques, c'est à dire d'argent virtuel comme les chiffres que vous voyez sur votre écran d'ordinateur lorsque vous vérifiez le solde de votre compte sur internet, sans nécessité de banque centrale, utilisable au moyen d'un réseau informatique décentralisé. Elle utilise des technologies de cryptage, d'encodage et associe l'utilisateur aux processus d'émission et de règlement des transactions.

L'utilisation accrue de l'ordinateur pose de gros problèmes de compréhension du monde et d'éthique, à commencer par la notion de réalité virtuelle. L'image réelle est l'image que votre œil "imprime" sur la cornée au fond de l’œil lorsque vous regardez un objet ou un être vivant  éclairés.  L'image virtuelle est l'image que votre cerveau et les divers composants de l’œil projettent en avant du cristallin donc en dehors de votre corps. Si l'image est virtuelle c'est qu'elle n'est pas réelle, qu'elle n'existe pas, elle n'est qu'une projection de l'image réelle. Rien qu'avec ça vous  avez déjà compris que l'idée de réalité virtuelle est loin d'être simple.

Tout ce qui se passe dans un ordinateur n'est qu'une multitude d'impulsions électriques symbolisée par des zéros et des uns qui signifient que le courant passe ou ne passe pas. Que cela concerne votre compte en banque dans un bâtiment ayant pignon sur rue, qui rappelons le, même avant l'utilisation de l'informatique, n'est qu'une écriture dans un livre de comptes, une ligne écrite dans le gros registre de votre banquier-commerçant, c'est à dire une sorte de lettre de crédit que le commerçant-banquier vous délivre lorsque vous lui confiez votre argent, ou que cela concerne votre compte en banque sur internet, il ne s'agit aujourd'hui que d'argent fictif. Depuis 1971 "sortie des Etats Unis de l'étalon or" on ne peut plus entrer à la Banque de France avec des billets dans la main et ressortir avec de l'or métal ou de l'argent métal. Les billets que nous manipulons n'ont comme valeur que leur coût de fabrication. Il y a un accord tacite entre les Etats qui émettent le "papier-monnaie" et les citoyens qui l'utilisent et lui accordent une certaine valeur.  Pour s'affranchir des oukases des commerçants-banquiers, ne pas payer des sommes importantes en commissions de toutes sortes, des as de l'informatique ont imaginé utiliser leurs connaissances pour créer une sorte de "monnaie parallèle" entre particuliers, entre personnes ayant un peu ou beaucoup d'argent qui en ont marre de payer sur chaque achat ou vente qu'ils font avec le papier monnaie géré par les commerçants-banquiers. Nous avons tous constaté que nos soit-disant banquiers siphonnent sans cesse l'argent que nous leur confions. Ils ne sont plus rémunérés pour les services qu'ils nous rendent (prêts, découvert momentané...) ils se permettent de décider à notre place combien nous pouvons prélever en espèces au guichet, quand et comment et nous devons justifier ce que nous voulons faire, comme si nous demandions une pièce au grand père et qu'il veuille s'assurer que nous n'allons pas tout dépenser en bonbons. Le hic, c'est qu'ils se moquent bien de savoir que l'argent nous appartient et que nous ne sommes pas des enfants.

Les fortiches en informatique se sont donc lancés dans la fabrication de codes, comme vous faisiez avec vos frères et sœurs pour vous envoyer des messages sans que les parents comprennent, comme les militaires font pour faire passer des informations sans que les autres comprennent. Comme ce sont de bons informaticiens ils ont réussi a créer des échanges de "pseudo-monnaie" échappant totalement aux banques, donc à l'Etat. Depuis, bien sûr l'Etat a lancé sa propre monnaie virtuelle qui "existe et n'existe pas". Il s'est établi des cours, des taux d'échange selon le code-monnaie utilisé, les mêmes défauts émergent, la principale qualité est qu'ils sont insaisissables par l'Etat car chaque échange a un code et il n'y a que le vendeur et l'acheteur qui sont au courant. Voyant tout cela, et pour pouvoir continuer à s'enivrer des sommes colossales qu'ils nous ponctionnent, les banquiers commerçants et les Etats se sont mis en tête de forcer les citoyens à n'utiliser que les monnaies virtuelles, celles qui "existent mais n'existent pas" (vous suivez toujours?). Comme la population s'est entichée de la soi-disant indépendance que donnent les systèmes de téléphonie portative, les siphonneurs envisagent de forcer les citoyens à utiliser leur téléphones pour payer, partout, tout le temps. C'est beau la modernité non? Plus besoin d'imprimer des billets et de frapper des pièces, quelle belle économie. De plus ça permet de vous suivre partout tout le temps. et si vous n'êtes pas gentils l'Etat-banquier-commerçant va faire les gros yeux et verrouiller vos dépenses. Plus de pépètes pour acheter un vélo deuxième main à la vielle dame du bout de la rue qui n'en n'a plus besoin. Plus de flouze pour acheter une bouteille de gnôle et se piquer le nez le samedi entre copains, plus de fraîche pour dédommager Roger d'être venu réparer la fuite d'eau un dimanche parce quand il était jeune il était plombier. Et si vous n'avez pas fait les injections de liquides mystérieux dont on refuse de vous donner la composition comme de gentils toutous obéissants hé bien, toc plus d'oseille virtuelle pour acheter à manger. L'Etat-banquier-commerçant appuie sur un bouton et c'est fini pour vous.  Il y a aussi de mauvais côtés à l’informatique.