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Le Christianisme se développe lorsqu’un gaillard fait parler de lui parce qu’il fait des trucs extraordinaires au sens propre et qu’il tient tête aux représentants du pouvoir juif. A l’époque la Judée est occupée par les Romains dont l’empire est immense et il y a cet homme qui s’entoure d’un groupe de gens simple et mine de rien commence une petite révolution non violente simplement en parlant avec eux, en leur enseignant une autre façon de réfléchir et de voir la vie.
Il parle de son père comme un être aimant qu’il faut craindre sans en avoir peur. Il n’exclue pas les femmes de ses discussions même si au début il s’adresse surtout aux hommes. On dit qu’il soigne les malades, ressuscite les morts, ce qui bien sur aujourd’hui nous semble improbable, mais finalement qu'est-ce qu'on en sait? Se développe un ensemble de croyances qui supporte la contradiction, s’adresse aussi aux femmes, parle de respect des autres et de soi-même, d’entraide, recommande de ne pas tuer, de faire preuve de mesure… on aurait pu espérer que cela évoluerait de façon moins violente, que nenni.
Même si cette religion a donné naissance à notre civilisation, son évolution ne s’est pas faite sans douleur. Le nombre d’horreurs faites au nom de la religion reste impressionnant. Encore aujourd’hui d’ailleurs. La présence «officielle» des femmes a participé à une évolution plus naturelle de la doctrine, car après tout le monde est peuplé d’à peu près autant d’hommes que de femmes. Cela semble apporter une ouverture certaine. Il faut reconnaître que tous les groupes, toutes les hiérarchies composées uniquement d’hommes finissent par stagner autant spirituellement que socialement.
Si le judaïsme et le christianisme semblent être les deux morceaux d’une même histoire, l’islam prend lui une autre direction qui le distancie rapidement des deux autres voies.
Dans notre partie du monde que nous considérons évoluée, mais après tout qu’est-ce que ça veut dire, les luttes d’influence religieuses n’ont pas cessé, elles sont simplement plus discrètes. Les gens n’affichent plus leur religion, ou prétendent ne croire en rien très probablement pour éviter d’avoir à se justifier et à se poser des questions dont la réponse met mal à l’aise. Cela demande un travail d’enseignement et d’introspection pour porter un être humain, enfant ou adulte, vers lui-même, vers les aspects cachés de son être profond.
Comme dirait Molière : « voilà pourquoi Madame votre fille est muette » !
Il faut reconnaître qu’il y a de quoi rester coi devant la simplicité apparente des origines et le méli-mélo que ça a donné deux mille ans après. Nous évoluons dans une partie du monde fortement influencée par le christianisme et ses notions de bienveillance, de tolérance et de respect des autres. Nous ne pouvons pas envisager l'aspect politique de notre société en faisant semblant que notre histoire n'existe pas. Nous ne pouvons plus rester le nez dans les innombrables sacs de nœuds dont nous avons hérité et devons choisir de nous tourner énergiquement vers un futur structuré qui ne renie pas ses origines et propose le juste cadre dans lequel évolueront les générations futures.
Les Français de confession chrétienne, catholiques, protestants, orthodoxes sont des Français comme les autres. Ils n'ont pas plus de droits ou de devoirs que les autres. Quoiqu'il ait pu se passer dans le passé, ce sont des personnes comme les autres. Ils sont environ 42 000 000 (million) en France ce qui représente 65 pour cent de la population. La nationalité et la religion sont deux choses différentes.
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