SANTÉ ET SÉCURITÉ SOCIALE


Notre système de soins est en train de disparaître. Bien entendu la population à tellement augmenté depuis sa création qu’il est nécessaire qu’il y ait certaines réformes pour essayer de compenser le déséquilibre créé par le petit nombre de personne actives qui cotise par rapport au grand nombre, actives ou non, qui bénéficie des soins. On cherche à nous imposer le système américain : « t’as l’argent on te soigne, tu l’as pas, hé bien passe ton chemin, désolé »… C’est pire qu’au Moyen-Age où il y avait des hospices tenus par les religieux qui soignaient tout le monde. C’est ce que vous voulez pour vos enfants ?

Ces dernières années nous avons assisté à l’arrivée des caméras de télévisions dans les chambres des services d’urgence à l’hôpital où des mercenaires de l’info n’ont pas hésité à filmer des personnes en train de mourir d’asphyxie pour nous le montrer au journal de 20h. Les Français ont tellement été stupéfaits qu’ils en ont oublié tout bon sens. Non, ce n’est pas normal de filmer les gens en train de mourir. Je peux vous assurer que si ça avait été un membre de ma famille ces journaleux auraient été accueillis à coup de cartouche dans les fesses. Mais depuis quand la mort devient-elle un spectacle ? Nous avons eu droit à toutes sortes de discours, contre-discours, commentaire, comédie, tragédie, absolument tout ce qui leur passait par la tête sans le moindre respect pour la personne, pour la vie, pour la mort. Nous avons même eu un ministre de la santé, docteur en médecine de son état, qui a interdit l’utilisation des médicaments qui soignent, ordonné l’utilisation de médicaments dont on sait qu’ils tuent les personnes à qui on les administre en douceur, certes, mais qui les tue bel et bien… le tout sans le moindre scrupule, persuadé qu’il est d’échapper à toute peine puisque couvert par l’immunité pour les actes et actions entrepris pendant l’exercice de sa fonction de ministre. Le pauvre bougre est tellement imbu de lui-même qu’il n’a pas encore appréhendé le concept de vindicte populaire…. Il ne va pas tarder à comprendre. Sans vergogne, voilà ce qu’ils sont.

Pour arriver à cela nos dirigeants, ceux que nous avons laissé élire en n’allant pas voter, ont utilisé les lois existantes qui, il faut le reconnaître, sont faites de manière à ce que l’équipe au pouvoir puisse gouverner, et en ont fait voter d’autres qui leur donnaient pratiquement les pleins pouvoirs pour décider à quatre ou à huit enfermés dans un beau bureau dont les moulures sont dorées à l’or fin que nos impôts paient, de l’avenir de soixante huit millions de personnes. S’en est presque obscène. Comme ce sont essentiellement des beaux parleurs, des marionnettes mises là pour servir les intérêts financiers de personnes extrêmement riches, des théâtreux, relativement immatures qui se sont cachés derrière l’immunité que leur confère leur statut d’hommes et de femmes au service de l’Etat pour faire toutes les conneries, excusez le terme, possibles et imaginables. Ils n’ont reculé devant rien, et c’est loin d’être fini.


Rappel de quelques notions simples. Votre corps vous appartient et personne ne peut en disposer à votre place. Imposer un soit-disant traitement à quelqu’un pour voir si ça marche, c’est ce que faisait le Dr Mengele dans ses baraques-hôpital pendant la guerre. C’est interdit et illégal. Vous êtes libres de refuser un traitement et il n’y a pas de honte ou d’inquiétude a avoir. Depuis au moins cinquante ans on sait ( on ce sont ceux qui font des statistiques avec les chiffres obtenus à l’hôpital) que tous les ans pour une population de 60 000 000 (60 millions) de personnes environ entre 15 000 (quinze mille) et 35 000 (trente cinq mille) personnes meurent de la grippe l’hiver. Quatre vingt trois pour cent (83 % ) de ces personnes décédées ont plus de 80 ans, c’est à dire que si on alignait cent cercueils dans un hangar, quatre vingt trois d’entre eux contiendraient le corps d’une personne de plus de quatre vingt ans. C’est pas drôle comme image mais au moins c’est clair. Et mourir après 80 ans c’est normal, ça apporte beaucoup de chagrin quand c’est une personne qu’on aime, mais ça reste normal. Normal ne veut pas dire bien ou mal, cela veut dire « ce que fait le plus grand nombre » et qui devient ce que l’on considère être la norme.

Si vous avez peur de mourir vous devez en parler avec un prêtre, un rabbin, un imam ou toute autre personne qui à vos yeux est mûre, sage et avisée. L’État n’est pas responsable de votre santé. Vous pouvez boire une bouteille de Ricard sans eau tous les jours et fumer trois paquets de cigarettes, l’État ne vous dira rien. La santé des citoyens ne fait pas partie des missions de l’État. Pour pallier à nos excès ou tout simplement à une constitution plus délicate que celle du voisin, l’État met à notre disposition des hôpitaux et des services de soins. C’est tout ce qu’il peut faire. Ce n’est qu’une obligation morale, rien d’autre.

Un service d’urgence regroupe 10 à 20 lits dans les très grands hôpitaux, deux ou cinq dans les petites structures. Un service de soins intensif regroupe deux à dix lits. Alors oui c’est vite plein.

Je vous rappelle que nous contribuons tous par nos impôts directs (sur le revenu) ou indirects (TVA sur tout ce que nous achetons) à la construction, l’entretien et aux salaires du personnel de ces hôpitaux. Il n’y a pas une personne qui mérite plus d’être soignée qu’une autre. C’est ce qui différencie la France de l’Absurdistan où les êtres auraient plus de valeur lorsque leur compte en banque est bien garni.

Si les gouvernements successifs n’avaient pas supprimé énormément de lits dans les hôpitaux français, si les ministres n’interdisaient pas l’utilisation des médicaments qui donnent des bons résultats pour favoriser des produits plus récents et souvent plus coûteux, si ces messieurs n’avaient pas renvoyé le personnel refusant de jouer les souris de laboratoire, il y aurait beaucoup moins de problèmes en ce moment.

Depuis des années les entreprises qui fabriquent des médicaments emploient des personnes volontaires pour tester les remèdes qu'ils produisent. Après avoir fait des dosages dans des tubes à essai, des boîtes de pétri, et aussi sur des souris, des rats, des singes, ces entreprises ont besoin d'essayer sur des êtres humains. Il arrive un moment où il faut franchir le pas. Les volontaires signent une sorte de contrat où il est en général écrit que la personne a reçu les informations nécessaires avant de participer à l'expérience. L'entreprise explique également qu'elle décline toute responsabilité s'il y a un problème lié à la prise du produit, les médecins et infirmières ou autres personnes vous injectant le produit sont également dégagés de toute responsabilité. Pour faire court, vous acceptez l'argent car ces personnes sont en général payées, peu, mais payées, vous acceptez les risques. Tous les médicaments comportent des risques d'effets secondaires légers ou graves, passagers ou définitifs, même un simple cachet d'aspirine. Vous êtes libres de participer à une expérience et s'il y a un problème comme ça arrive de temps en temps, vous en assumerez les conséquences. Ne jugez pas vos concitoyens, jugez ceux qui s’imaginent être vos maîtres.


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