FRANCE
Ce n’est qu'au début du XIIIe siècle, vers 1200, que le roi des Francs devient officiellement roi de France. A cette époque le pays est petit et peu peuplé : il s’agit de rallier des princes, des ducs, et autres petits seigneurs locaux derrière une seule personne pour avoir plus de poids face aux peuples avoisinants et faire respecter certaines limites territoriales.
Le sentiment national, l’impression d’appartenir à un groupe de personnes partageant les mêmes coutumes, les mêmes habitudes et plus ou moins les mêmes valeurs viendra encore plus tard. On fait traditionnellement remonter la première manifestation de sentiment national à la mobilisation des armées seigneuriales derrière Louis VI contre l'empereur germanique (1124). Ce n'est pourtant qu'au début du XIVe siècle qu'on parle de la « nation de France » et ce n'est qu'après le conflit opposant Philippe IV, dit Philippe le Bel, au pape Boniface VIII dans les premières années du XIVe siècle, et surtout pendant la guerre de Cent Ans (1300-1400), que se forge le sentiment national français.
Cette « définition» de la France nous distingue depuis pratiquement mille ans de nos voisins. La réunion de petits territoires en régions de plus en plus grandes ne s’est pas faite sans douleur, mais elle s’est faite près de huit cent ans avant celle de nos voisins actuels. Pendant des siècles les Français ont été triturés, trucidés, asservis, malaxés, ballottés, exterminés, réduits à chair à canon par leurs ennemis ou par leurs gouvernants sans jamais renoncer à leur appartenance et à leur territoire.
Ce qu’aujourd’hui nous appelons des droits ne sont que le résultat de luttes intestines acharnées qui ont coûté la vie à une multitude d’êtres plus ou moins conscients de se sacrifier, de rendre leur vie et leur mort sacrées, pour le bien des autres. J’utilise ce vocabulaire à dessein pour que vous vous souveniez plus facilement que vous évoluez dans un monde judéo-chrétien.
La res publica, la chose publique que les Grecs et les Romains nous ont aidé à élaborer, nous donne des devoirs et des droits. Etre Français nous ouvre des portes, nous permet de jouir d’un certain confort de vie et nous trouvons cela normal. Il faut se tourner vers nos vieillards pour qu’ils nous remémorent qu’il y a seulement quatre-vingt ans il n’y avait rien. Plus de structure étatique de souche gréco-romaine, plus de droits individuels, plus rien. L’incompréhensible propension du mâle de l’espèce humaine à tout détruire pour imposer sa marque…il y aurait de quoi écrire une encyclopédie. Quatre générations…qu’est-ce que cela signifie à l’image de l’Univers ? Après le désastre de la deuxième guerre mondiale, comme si ces messieurs n’avaient même plus de limite dans leur volonté abyssale de chaos et avaient eu une fois de plus besoin d’une lutte à l’échelle du globe, les gouvernements ou plutôt un groupe de gaillards mi-opportunistes mi-possédés par leur propre définition de l’avenir, se saisit du vide et impose une vision, presque qu’une prophétie, pour la construction d’un espace de paix pour le bien de tous et la reconstruction des pays anéantis.
Désastre c’est étrange comme expression non ? Serait-ce simplement une période sans astre, sans Lumière, sans alternance de jour et de nuit sans rythme humain ?
Le néant au Havre mesurait environ un mètre cinquante de haut, c’est la taille d’un adolescent de 15 ans environ. Il n’y avait plus rien de plus d’un mètre cinquante de haut… Réfléchissez à cela lorsque vous verrez à la télévision ou sur l’ordinateur des images de guerre où l’on s’écrie à votre place « quelle horreur ! Deux maisons en ruines et 5 morts ». Demandez-vous alors si le sens des mots a à ce point changé ou si quelqu’un quelque part ne se sert pas de votre profonde bienveillance pour vous manipuler.
Nou© Wikipédiaveau paragraphe
© Wikipédia®©© Wikipédia